La quête des parchemins enchantés

vendredi 30 Maisial 638 study

C'était le soir. Sur les lointaines plages d'Otomai, on n'entendait que le craquement des crabes sous la lame de Thrawn, malgré les vives protestations de Nicolas Bulot.

Le soleil se couchait sur les terres d'Amakna, faisant rougeoyer les épis des Champs des Ingalsses.
Au milieu des champs d'avoine, Minouche organisait une battue. Elle était accompagnée par Leech le Boucher son fidèle serviteur, ainsi que par un Enutrof excentrique mais efficace, qui répondait qu'il était votre grand-père lorsqu'on le questionnait sur son identité... sans doute surexposé au rayonnements des mines de Brakmâr !

Les flèches Molotov de Minouche, non contentes de cuire les tofus qui s'aventuraient dans les champs d'avoine, débroussaillaient également la végétation luxuriante, laissant apparaître des trésors abandonnés sans doute par des aventuriers un peu moins chanceux face à une rose obscure récalcitrante. Argent, ressources, panoplies en tout genre, -dont plusieurs bottes de l'aventurier, confirmant la théorie selon laquelle quelques pleutres avaient dû prendre leurs jambes à leur cou-.

Alerté par les cris de joie de l'enutrof, Liro l'Invoqueur proposa de participer à la battue, ce que la joyeuse bande accepta avec plaisir. En fait, il recherchait un parchemin relativement rare nommé Flamiche, réputé perdu selon la légende dans les racines d'un pissenlit diabolique. Leech, possédant déja un parchemin similaire, promit de lui offrir dans le cas où quiconque trouverait ce dernier en fouillant les zones "nettoyées" par Minouche, qui accepta également la proposition entre deux flèches. A peine avaient-ils prononcé ces mots que l'Enutrof sentit sous ses doigts, à l'abri entre deux racines, un petit parchemin avec une flamme dessinée en son centre... Il s'empressa de l'apporter à Leech, stupéfait de la trouvaille. Sentant le regard de Liro se plaquer sur ses mains avec une étincelle de joie , Leech ne put que se rendre à l'évidence : chose promise, chose due. Un peu triste (sans doute son coté Enutrof, le parchemin valant son pesant de kamas), il tendit le parchemin usé à son compère Liro, ravi.
Mais l'histoire ne s'arrête pas là : sur le chemin du retour, alors que la nuit était déja tombée, Liro découvrit un autre parchemin près des restes d'un pissenlit diabolique carbonisé. Bon joueur, et non sans le taquiner, il offrit ce parchemin à Leech, satisfait de cette réaction, mais également, finalement, d'avoir tenu sa promesse. Ca, c'était un moment Subarashi.

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Invité

Vous avez de la chance d'avoir eu Flamiche.

C'est une belle histoire dommage que liro soit parti...

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